Marion Le Pennec est née en 1973 et vit actuellement à Auray en Bretagne où se
trouve également son atelier. Après une préparation à l’école Met de Penninghen
et un DEUG d’Arts Plastiques, elle intègre l’École Nationale Supérieure des Arts
Décoratifs à Paris dont elle sort diplômée en dessin textile en1998. Sa carrière
débute à l’Opéra Bastille puis en tant que plasticienne textile.
En 2011, elle reprend ses pinceaux et trouve une nouvelle inspiration dans le noir
et blanc avec l’encre de Chine qu’elle mêle parfois à d’autres matériaux. Cette
passion pour l’encre, associée à sa partenaire l’eau, est pratiquée comme une
danse de l’Instant où la gravité de fait 3ème main : souvent traitée à la verticale à
l’aide d’un jet d’eau ou immergée dans un bac d’eau, ou frottée à l’éponge, son
approche est autodidacte de l’encre et l’eau émerge une danse d’ombre et de
Lumière.
En 2010, elle reprend ses pinceaux et trouve une nouvelle inspiration dans le noir
et blanc avec l’encre de Chine qu’elle explore de façon intuitive et vit l’encre
comme un art de l’Instant, un enseignement à la Présence. Son approche est
exploratoire : l’encre est souvent travaillée à la verticale usant d’un jet d’eau ou
trempant les papiers aquarelle dans un grand bac d’eau. La gravité, devenant
troisième main, esquisse ainsi l’union du Ciel et de la Terre. Récemment, elle
invente une structure métallique baptisée le « cercle de l’unité » afin de manipuler
plus aisément les grands formats. En naît une nouvelle dynamique : peindre en
public afin de rendre visible le processus de Création. Des temps de peintures en
extérieur viendront agrémenter cette exposition.
En 2020, le Musée MamRA de Granville la reçoit avec l’exposition « Éternité ». À
l’occasion du 400 ème anniversaire de Port Louis, elle expose ses encres issues
d’une longue résidence hivernale au Musée de la Marine. En 2016, elle part 5
semaines en résidence en Chine et est présentée au Musée de Tutcheng. Elle est
invitée d’honneur au Salon des peintres de la mer d’Agon-Coutainville en 2018,
obtient le prix de Peinture du Salon SACRE en 2021, le prix Aralya au Salon
Puls’art en 2017, le prix de Peinture EWAAC à Londres en 2015.