Claire Barjolle est une architecte et peintre née en 1992 à Nantes. Après trois années d’arts appliqués et un diplôme en design d’espace à Nantes en 2013, elle intègre l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Bordeaux. Après une année en Espagne à Valence elle obtient son diplôme d’architecte d’état début 2018 et exerce aujourd’hui en tant qu’architecte D.E.
Peintre figuratif, l’acrylique et l’huile sont ses médiums de prédilection. Ses études d’arts appliqués et d’architecture ont renforcé ses recherches plastiques.
De nombreux premiers prix lors de manifestations et festival de peinture tels que Salies de Béarn, Magné, Segré, Bor­deaux… ont été moteur dans l’évolution de son parcours. Plus récemment elle participera au Salon d’Automne et Salon Violet de Paris.
Ecole du dehors
D’aucuns établissent tout de suite un lien entre ses coups de crayons et ses études, mais les formations ne mènent pas inévitablement à la projection et à la production. Son école n’est pas celle de l’atelier mais celle du ‘dehors’. Un premier concours à l’âge de 10 ans lui a ouvert les portes de la production extra-muros. Exercer en extérieur, choisir un sujet, le lire et le ressentir pour le traduire ont dès lors été indissociables de sa pratique.La production en extérieur est une partie inhérente de son travail. Par sa technique, elle interroge l’instant. Le mouvement du corps, des lumières et du contexte font émerger une spontanéité dans sa touche et l’amènent à percevoir son environnement dans des valeurs originales. Elle ressent le besoin d’être immergé par les éléments, l’état d’urgence en quelque sorte inspire sa pratique.
Le mouvement par l’acrylique
Après une approche très académique, elle explore l’acrylique comme moyen d’expression ; éclats de couleurs, interprétations de valeurs, et valorisation du délaissé ou de l’insignifiant. La force et la multiplicité de ses touches l’ont fait s’essayer à abstractiser sa production au cours de l’été 2018, où elle cherche à retranscrire des paysages de manière bien moins figurative qu’instinctive.