Françoise BARON,  née à Auray en 1955, découvre la sculpture à 20 ans.
C’est un coup de foudre, un éveil immédiat de son intérêt profond : le plaisir du toucher, la fermeté du matériau, sa malléabilité exercent une profonde attirance qui va bouleverser sa vie.
Elle suit avec passion des cours de modelage dans plusieurs ateliers parisiens et acquiert une maîtrise technique qui va lui permettre de donner formes à ses propres thèmes, à sa propre inspiration.

L’humain est au centre de ses préoccupations car il est un formidable transmetteur d’émotions. Elle s’y réfère la plupart du temps mais sans chercher à copier servilement la réalité : elle invente, elle construit, elle crée… Elle n’imite pas, elle observe, elle analyse, elle transpose…
Georges BRAQUE disait :  » Il ne faut pas imiter ce que l’on veut créer… Les sens déforment, l’esprit forme….« 

Les œuvres de Françoise montrent d’abord une façon de penser, il s’agit d’une réflexion individuelle qui a trouvé un écho dans les sculptures cubistes du début du XXe siècle.
Les pièces présentées abordent des thèmes différents et tous présentent un rythme particulier, un penchant, un mouvement, une force intérieure : le « contrebassiste » fusionne avec son instrument, lignes et masses se répondent en un duo fusionnel… « mère à l’enfant » présentent des formes purement plastiques qui ne cherchent pas l’allusion à des personnes réelles et précises mais qui représente l’idée de l’auteur sur l’essence du sujet : une sensation de sérénité, de robustesse, d’équilibre et de protection maternelle pour la mère…L’expression poétique de l’artiste garde une vigueur et une puissance émotive forte.
Le chemin de son expressivité est clairement ouvert à celui qui l’accepte et qui prendra le temps d’entendre son langage.