L’œuvre intitulée « Sirocco » est une évocation de ce vent saharien très chaud et sec qui souffle au sud de la Méditerranée. La palette de couleurs est volontairement restreinte, principalement composée d’ombre brûlée, d’ocre rouge et jaune. Quelques touches de blanc, de noir et de terre rouge viennent apporter de la lumière par endroits tandis que le mouvement dominant de l’œuvre est nourri par une nappe sableuse et turbulente qui se soulève et tournoie, évoquant la touffeur et l’oppression de la composition.